mardi 17 août 2010

L'arrivée au Québec

Je suis arrivée au Québec vendredi 13 août. Le vol durait 7h environ, et ça a paru assez long puisque à cause du décalage horaire (de 6h), on perd facilement la notion du temps. Pendant le vol, j'étais avec Anne-Laure, une amie de Rennes qui participe au même échange que moi. Ils ont passé des films et contrairement à ce que je pensais, le repas a été assez bon.
On a atterri à 14h30 heure locale, 20h30 heure française. Premier incident : après l'atterrissage, le pilote nous prévient qu'on va devoir attendre dans l'avion parce que 2 gros avions viennent d'arriver et que les passagers encombrent la douane.
Après 15 minutes, on descend finalement de l'avion et on arrive en enfer. 500 personnes, les passagers des 3 avions, font la queue devant les guichets de la douane. Il y a 6 bureaux, mais seulement 4 sont ouverts. Evidemment, Anne-Laure et moi, nous sommes dans la fin de la file. Pendant 1h30, on a attendu en ligne et discuté avec les gens qui venaient là en vacances. Finalement, miracle, j'arrive au guichet de la douane. La douanière vérifie mes papiers et me dit, "Maintenant tu vas attendre devant le bureau de l'immigration pour remplacer ton permis d'études provisoire pour un permis définitif".
Il y avait 6 personnes devant le bureau de l'immigration, donc pas d'inquiétude.

Jusqu'à ce que je me rende compte que chaque personne reste 15 à 20 minutes dans le bureau. Anne-Laure et moi, on commençait à être vraiment fatiguées, et surtout inquiètes parce qu'on était attendues de l'autre côté du mur. Je pense qu'on a passé environ 3h dans cet aéroport entre l'atterrissage et le moment où on en est sorties. Le douanier qui délivrait les permis d'études n'avait pas l'air très pressé et regardait par la vitre pour voir les nouveaux voyageurs qui arrivaient, alors que moi je m'inquiétais parce que Marilyne m'attendait, dehors.

Finalement, j'ai pu sortir et rejoindre mon amie québecoise Marilyne et ses parents qui étaient arrivés à l'aéroport 4h plus tôt. Ils n'étaient même pas fâchés.

Conclusion, dans un aéroport, mieux vaut éviter d'estimer le temps qu'il reste avant qu'on en sorte, parce que le plus souvent on finit déçu.

Anne-Laure et moi dans l'avion

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